Amesys poursuivie pour « complicité de torture »

Actualités - Société - Posté on 18 Jan 2013 at 12:37 par Solange Belkhayat-Fuchs

La presse Française ( tels nos confrères de Libération ) bruisse de la décision de la Cour d’Appel de Paris de poursuivre l’enquête concernant les contrats d’Amesys, alors filiale de Bull, passés avec le gouvernement Kadhafi. L’enquête en question avait débuté en 2011 suite à la plainte déposée à la fois par deux organisations, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH).

L’affaire en question porte, rappelons-le, sur la vente d’équipements de flicage des réseaux télécom nationaux, et avait été dévoilée par nos confrères de Reflet.info. Selon l’auteur de l’article, Olivier Laurelli, tant le gouvernement que l’ancienne maison mère de l’équipementier sont frappés d’Amnésys clinique, et semblent avoir, au moment des faits, totalement ignoré l’usage que la police secrète Libyenne allait faire de leurs appareils. Les explications les plus improbables tentant de justifier la vente de ce matériel sont avancées : invocation de la lutte contre les pédophiles et terroristes, totale ignorance des interlocuteurs commerciaux Libyens quand bien même leurs noms figureraient dans la liste des personnes accusées de terrorisme en France et également dans celle des personnes recherchées pour « actes de torture » par la Cour Pénale Internationale, invocation du fait que rien n’était ni interdit, ni illégal dans ces contrats puisque le gouvernement Français d’alors ne s’y était pas opposé….

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