Conventions de « nommage », les mots à éviter

Actualités - Société - Posté on 02 Juin 2013 at 11:22 par Solange Belkhayat-Fuchs

La majorité des responsables informatiques fait preuve d’une imagination proche de l’inverse de l’infini lorsqu’il s’agit de baptiser les serveurs et machines d’un réseau d’entreprise. Ce qui explique qu’en général, un « browse » du réseau sans la moindre analyse du trafic laisse prévoir que le serveur d’annuaire s’appelle Sol, et que Jupiter, Mars, Mercure, Venus et Pluton hébergent probablement les serveurs smtp, Web, SGBD… etc.

Les plus imaginatifs utilisent le pandémonium latin ou grec (en les mélangeant même parfois), Zeus côtoyant Mercure et Poséidon Neptune (l’un étant le backup de l’autre pour les plus férus de mythologie). A peine plus rares sont les amateurs d’hindouisme (tirés de la trimurti ou de la Veda pour le seul plaisir de baptiser un réseau de stockage en Raid5 « Array Krishna »), plus rares sont les administrateurs mélomanes qui tirent du Göterdämerung des Wotan, Siegfried, Wellgunde ou Brünnhilde (le serveur qui fait un bruit de ventilateur très très fort). Mais la palme de la rareté, c’est celle publiée par Wayne Madsen et reprise sur Cryptome : la liste des serveurs et noms de code des logiciels d’espionnage utilisés par la NSA. Pourtant, ça a du chien, un contrôleur de domaine FIREBLAZE, un serveur smtp PATHSETTER ou une base de données EAGLESTONE. Mais forcément, ça risque d’attirer l’attention.

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