Espionnage : Les barbouzes dans l’espaaaaaaace

Actualités - Hack - Posté on 07 Nov 2011 at 1:39 par Solange Belkhayat-Fuchs

Globe showing Asia - Satellite image - PlanetObserver

Le rapport d’une commission du Congrès US révèlerait, nous apprend Bloomberg, qu’à quatre reprises, des hackers probablement d’origine Chinoise, auraient tenté de compromettre l’uplink d’une station de contrôle de satellites d’observation. Un Landsat 7 et un Terra AM-1 auraient ainsi souffert de ruptures de communications durant plusieurs minutes.

La station de contrôle ayant servi à ces perpétrations était située à Svalbard en Norvège. S’agit-il d’un simple exercice de routine de l’armée Chinoise, comme le présume le rapport ? Toujours est-il que les chargés d’enquête voient des espions partout, et notamment la présence d’une « cinquième colonne » constituée de hackers « possédant une certaine maîtrise de la langue Chinoise, et infiltrant peu à peu les réseaux Américains ». Des taupes possédant des attaches avec le milieu cyber-underground Chinois, mais pour lesquelles il est impossible de prouver une quelconque « affiliation avec le gouvernement » (de Pékin, ndlr). La réponse de la Chine, sans surprise, se limite à une protestation, une ferme négation des faits, et la remarque que l’Internet de l’Empire du Milieu est lui-même le plus cyber-attaqué au monde…

Il est donc probable que ce hack ait été uniquement piloté par des vendeurs de faux sac Vuitton, d’imitation de montres de luxe ou de fortifiants sexuels, attirés par le juteux marché des techniciens Suédois perdus dans les neiges éternelles du Spitzberg. Mais bien sûr, cette hypothèse reste douteuse.

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