Loué soit le temps machine chez Microsoft

Produits - Services - Posté on 30 Oct 2008 at 8:09 par Solange Belkhayat-Fuchs

davidhtAzure : ce sera le nom de la future branche « cloud computing » de Microsoft présentée par Ray Ozzie (créateur de Notes et Architecte en Chef de MS). Et comme à l´accoutumée, tout commence par des SDK, des outils Visual Studio, une extension du SDK « dot Net » et une trousse à outils SQL Data Services. C´est donc, dans un premier temps, une série de solution d´externalisation reposant sur des Data Centers Microsoft répartis dans le monde (dont un prévu à Dublin) et spécifiquement destinés au milieu professionnel. Il sera ainsi possible de louer des tranches de « temps de traitement », du noyau système, du stockage, de la base de données, de la puissance CRM, grâce à des moteurs certes situés chez l´éditeur-fournisseur de services, mais capables de tourner avec des applications métier qu´auront développé les techniciens des entreprises clientes.

Des ressources plus légères, orientées bureautique, sont également prévues avec un service Sharepoint, voir même des solutions quasi grand-public avec les « live services », pour le stockage/partage de documents, photos, fichiers etc.

L´avantage du cloud computing réside, sans conteste, dans une réduction des coûts par achat du « juste temps » et de la « juste capacité » de traitement nécessaire, il ne doit pas masquer le fait que les biens immatériels de l´entreprise sortent effectivement de ses murs et des frontières du pays. Le problème n´est pas rédhibitoire, mais exige une sérieuse analyse du bien fondé de la « cloudification » des données et des risques qui lui sont liés.

NdrdlCqatlg Note du remplaçant de la correctrice qui a toujours la grippe : Stéphane Mallarmé, l´un des pères du symbolisme, avait de son vivant proposé à la division Marketing de Microsoft un message publicitaire vantant la plateforme de services : « Je suis hanté. L’Azur! L’Azur! L’Azur! I’Azur! ». Mais comme à l´époque les messageries électroniques n´existaient pas, personne ne reçut le slogan de l´autre c�té de l´atlantique. Il mourra en 1898, sans Stock Option, avec pour seul viatique une retraite de professeur.

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