Michael Jackson et Farrah Fawcett : dangers spectaculaires

Actualités - Malware - Posté on 30 Juin 2009 at 9:25 par Solange Belkhayat-Fuchs

Bearman2007Alors que le Reg titre « I’m bad, I’m bad », la rédaction de Cnis préfère « I’m goin’ to Jackson, I’m gonna mess around » du vibrant Johnny Cash. Car à peine 12 heures après l’annonce du trépas de Michael Jackson, Websense publiait sa première alerte indiquant comment de peu scrupuleux diffuseurs de Troyens exploitaient l’information. Sophos, peu après, entonnait le contre-chant en signalant l’émergence d’un « adress harvester » (moissonneur d’adresses email) profitant de ce même filon. Goggle, en revanche, s’est fait surprendre par la déferlante des fans venus consulter les derniers potins liés à la disparition de leur idole. A tel point que les administrateurs ont crû à une formidable attaque en déni de service, nous apprend PC Authority. L’Avert y va de son couplet et mentionne également la mort de Farrah Fawcett, l’une des « drôles de dames » de la série TV des années 70. Jackson met KO Facebook et Fawcett plonge Twitter dans un coma bref mais intense. Des saturations de réseau causées principalement par une abondance de messages contenant des liens pointant sur des sites contenant des photos, des témoignages… mais également quelques virus et autres malwares. Des liens empoisonnés dont une bonne partie seraient le fruit de ces insupportables campagnes de SEO marrons, les « Search Engine Optimisation » de l’industrie du malware. En d’autres termes, ces SEO « noirs » ne sont que des méthodes destinées à améliorer le référencement des sites hostiles par les principaux moteurs de recherche. Comment Twitter ou Facebook deviennent-ils l’instrument de ces véritables pots de miel pour usagers trop naïfs ? Par simple gestion des « buzz » et diffusion des faux messages qui courent sur les réseaux sociaux. Dancho Danchev donne à ce sujet un cours magistral sur le business des « spécialistes du SEO pour les truands ». Ce n’est qu’une fois cette saine lecture ingurgitée que l’on peu comprendre comment l’intrépide « Jill » -Farrah à la ville- a pu servir les vils intérêts d’un vendeur de faux antivirus. Une technique simple comme ABC et 123, et droite comme une « yellow brick road ».

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