Un « pilote » dans l’avion

Actualités - Société - Posté on 11 Sep 2014 at 5:59 par Solange Belkhayat-Fuchs

lafrancevi Le Civil Aviation Safety Authority (CASA) Australien se prononce en faveur d’un assouplissement des consignes de sécurité visant à limiter l’usage des équipements électroniques dans les transports aériens.

Le document d’une trentaine de pages pourrait faire école auprès des autorités de régulation Européennes. Selon ce rapport, les agendas électroniques, tablettes, jeux vidéo et autres appareils du genre pourraient être utilisés durant toute la durée du vol, phases de décollage et d’atterrissage y comprises. Cette autorisation ne concerne toutefois pas les équipements de transmission voix ou données, qu’il s’agisse d’un talky-wally, d’un téléphone portable ou d’un émetteur Bluetooth/Wifi et assimilés.

Demeurent également interdits les objets électroniques d’une masse de un kg et plus qui risqueraient de se transformer en projectile en cas de turbulences. Une tablette, oui, un ordinateur portable et son super-pack batterie 40 heures d’autonomie, non. A moins de contraindre au port du casque lourd la totalité des passagers, stewards et hôtesses.

L’interdiction des électroniques spécifiquement destinées à transmettre des informations n’est pas franchement motivée par une crainte de perturbation pouvant entraîner un crash. Sur ce point, le Casa distingue deux types de brouillage : externe, risquant de gêner les signaux captés par les antennes situées sur le fuselage et les ailes de l’aéronef, et interne, provoqué par un phénomène d’induction pouvant affecter les bus de transmission et toute la câblerie électrique de l’appareil. Là encore, la fiabilité des protocoles utilisés, les précautions de blindage, la généralisation de l’usage de fibres optiques minimisent fortement les risques. Mais, précise le document de l’autorité Australienne, ces brouillages sont susceptibles de distraire l’équipage durant les phases délicates d’évolution de l’appareil. Ce qui explique que les gadgets électroniques faiblement rayonnants (du tamagochi à l’agenda électronique) soient tolérés en permanence, ce qui ne peut être le cas des téléphones cellulaires.

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