Infosec : la crainte ne débloque pas les budgets

Etude - Tendances - Posté on 03 Mai 2012 at 11:21 par Solange Belkhayat-Fuchs

La société d’études Pricewaterhousecoopers vient de publier, à l’occasion du salon Infosec Londres, les résultats d’une étude sur l’état de la sinistralité informatique non accidentelle en Grande Bretagne (447 entreprises consultées). Selon les résultats de l’enquête, une grande entreprise sur sept aurait été hackée avec succès au cours des 12 mois précédents. Une tentative d’intrusion par semaine, tel serait le rythme des attaques ; proportion qui diminue avec la taille de l’entreprise, puisque dans la tranche PME, cette fréquence ne passe pas le seuil d’une attaque par mois. Les cas de vols et usurpations d’identités (ou d’identifiants) ont été multipliés par 3 depuis 2008, visant essentiellement les services financiers. Pourtant, constate le PwC, 20% des entreprises concernées consacrent moins de 1% de leur budget TIC à la défense des systèmes. Restons dans les estimations financières en relevant deux autres chiffres, ceux des montants moyens des pertes occasionnées par les intrusions effectives : entre 110 000 et 250 000 Livres Sterling côté grandes entreprises, et entre 15 000 et 30 000 Livres côté PME.

L’évolution des budgets sécurité Britanniques ne s’avère guère éloignée de celle constatée en France. En moyenne, les RSSI bénéficient d’une enveloppe de 8% du budget TIC de leur entreprise, tandis que les sociétés qui ont fait les frais d’une attaque consacrent… 6,5% du budget TIC. Minoration superstitieuse ?

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