Norton : une vie après l’antivirus

Business - Stratégie - Posté on 11 Sep 2017 at 7:57 par Solange Belkhayat-Fuchs

logo-norton-300dpi La sécurité logicielle rapporte moins qu’autrefois, la faute aux « gratuits » de renom. Pourquoi ne pas tenter de vendre la même chose, mais livré dans du silicium ? Avec le Core, Norton réinvente l’idée d’Appliance/UTM, mais à destination du grand public cette fois. Un grand public plutôt aisé, puisque l’appareil en question est vendu près de 300 dollars et, passé la première année d’utilisation, 120 $ de service et mise à jour par tranche de 12 mois.

Hybride d’antivirus, de routeur Gigabit 3 ports plus Wan et Wifi, de gestionnaire de politique de sécurité (notamment contrôle de la politique de mots de passe), de contrôle parental (qui classe les informations sur l’avortement au même niveau que les sites pornographiques), le Core prétend même pouvoir filtrer les « objets de l’Internet » pour lesquels aucune norme de transmission ou de supervision n’existe.

Lier un contrat à une base matérielle pour en justifier le prix est une tactique courante dans le domaine des équipements ludiques (serveurs de contenus vidéo par exemple). En revanche, les tentatives dans le domaine informatique sont très rarement couronnées de succès si l’on en juge par les nombreux flops des offres de services NAS+cloud… Surtout en des temps de cloudification à outrance et de SaaS débridé destiné au marché SoHo. Norton, seul contre Sophos, F-Secure, Microsoft (sans oublier une frange de l’offre Symantec, la « maison mère »), le combat semble assez inégal.

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