… et plus de la moitié (68%) des citoyens de la sacrément perfide Albion envisagent sérieusement d’acquérir des programmes contrefaits pour des raisons d’économie. Mais (ceci compenserait peut-être cela) plus de 30 % des possesseurs de logiciels piratés ignoreraient tout de l’origine suspecte de leur acquisition*.
Des chiffres rapportés par nos confrères de Network World et révélés par Microsoft. Un Microsoft qui reprend toujours ce genre d’antienne à l’approche des fêtes de fin d’année, surtout depuis que l’inévitable « ordinateur cadeau » a remplacé le robot Moulinex ou la machine à laver dans la préséance des présents familiaux. Et le ban et arrière-ban de Microsoft UK de répéter « People are opening themselves up to a host of problems such as identity theft and data loss. These are serious issues and it’s absolutely vital that consumers are on the look-out and checking before they buy »
Microsoft cherche légitimement à défendre son gagne-pain. Et il serait hypocrite de le lui reprocher. En revanche, il est tout à fait discutable d’utiliser des arguments sécuritaires pour étayer ces faits. « Dupliquer c’est voler » est un slogan qui se défend dans le domaine du commerce des biens immatériels. Mais associer l’idée de « c’est dupliqué, donc c’est nécessairement risqué » utilise les vieilles ficelles du « FUD », « peur, incertitude et doute », ce qui ôte toute crédibilité à l’argument.
* Ndlr, Note de la rédaction : probablement d’origine Espagnole. « Nobody’s expect Spanish aquisition » dit un proverbe Londonien
Distraction orthographique… l’auteur copiera 100 fois la règle du cas possessif pour s’amender. En revanche, élider la provenance de la citation s’imposait afin de respecter l’art de l’understatement des auteurs. You know what I mean… nudge nudge.
Auteur de ce papier : Marc Olanié
C’est « Nobody expects the Spanish inquisition », et c’est les Monty Python 😉